Les études consacrées à Charles de Bovelles (1479-1567) connaissent un essor indéniable depuis une trentaine d’années. Le Liber de sapiente (Livre du Sage) fait couramment figure de chef-d’œuvre inégalé. Or il appartient à un recueil de traités philosophiques et mathématiques et de lettres, imprimé à Paris chez Henri Estienne en février 1511, dont tout conduit à postuler la cohérence et l’unité. On se propose donc de tenter une exploration plus large de ce qui apparaît comme l’ouvrage majeur de Bovelles, (...)