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Foucault et la Renaissance

Colloque organisé du 13 au 16 mars 2012 par le laboratoire PLH de l’Université de Toulouse-Le Mirail l’Institut Universitaire de France avec la collaboration du CERPHI (UMR 5037 – ENS de Lyon).

mardi 28 février 2012, par Blandine Perona

Le présent colloque vise, dans une optique naturellement
pluridisciplinaire, à convier littéraires, philosophes,
historiens à penser le rapport de Michel Foucault
à la Renaissance lequel, si l’on excepte quelques travaux épars,
n’a guère retenu l’attention des spécialistes jusqu’à présent.
Cette discrétion s’explique par la relative rareté des textes
du philosophe sur la période, mis à part le chapitre
«  Stultifera navis  » de l’Histoire de la folie à l’âge classique,
le célèbre chapitre II des Mots et des choses,
« La prose du monde », ou encore les développements autour
de la « gouvernementalité » consacrés à Machiavel et la raison
d’état dans le cours du collège de France « Sécurité, territoire,
population ».

Un premier axe de réflexion pourra cependant
s’appuyer sur cette part émergée pour envisager,
dans une perspective certainement critique, le rapport
de Foucault aux auteurs qu’il cite, mais également
aux domaines de savoir qu’il convoque, à la question
de la folie, de l’homme, voire à ce qu’il élabore comme étant
l’épistémè du temps.
La dernière piste ouvre un second espace de réflexion,
qui consiste à interroger la conception de l’histoire
et de l’historiographie foucaldienne, axée sur la rupture,
la discontinuité et la dispersion, pour la situer en particulier
par rapport aux historiens néo-kantiens de la Renaissance
comme Cassirer. On pourra voir les limites de ce modèle,
mais aussi en sonder la fécondité actuelle dans les travaux
des spécialistes de l’histoire des idées et des formes
au XVIe siècle.
Dans le prolongement enfin, on pourra proposer
aux participants de définir ce que leur propre travail
doit à l’œuvre de Foucault, ou d’en mettre en œuvre
la dynamique et la productivité. La perspective invite
aussi bien à réinvestir les écrits existant qu’à scruter
les allusions ou les silences, ou même à s’emparer d’ouvrages
de Foucault qui ne traitent pas directement de la Renaissance
pour voir ce qu’ils sont néanmoins susceptibles d’apporter
à une enquête sur la période.

Comité scientifique :

- Tristan Dagron, CNRS ENS de Lyon
- Laurent Gerbier, Université de Tours-CESR
- Olivier Guerrier, Université de Toulouse-Le Mirail
- Paul-Alexis Mellet, Université de Tours-CESR
- Didier Ottaviani, ENS de Lyon

Organisation et contact :

- Olivier Guerrier (olivier.guerrier@wanadoo.fr)
- Philippe Marengo (marengo@univ-tlse2.fr)

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