On associe souvent les notions de « contrefaçon » et de « faux » à l’échange international récent des biens et des savoirs. Les mots et les pratiques qu’elles mettent en jeu sont pourtant anciens ; c’est certainement dès l’apparition des premières formes de commerce que la fraude a vu le jour. Sous l’impulsion des avancées de la législation en matière de production manufacturée et de création intellectuelle, la Renaissance cherche à distinguer le licite de l’illicite. La période est de fait marquée par un (...)