« Je me suis appliqué autant que j’ai pu à comprendre la Loi des Arabes, dont j’ai acquis le livre à Bâle dans la traduction soignée de Pierre, abbé de Cluny... » C’est sur ces mots que s’ouvre le prologue du Coran passé au crible, Cribratio Alchorani, ouvrage composé par Nicolas de Cues quelques années à peine après la chute de Constantinople. Et c’est sur cette autre déclaration que ce prologue va se refermer, quelques pages plus loin : « mon but est d’examiner le livre de Mahomet à partir de l’Évangile du (...)