L’épreuve du dialogue

Troisième session du séminaire organisé par le CESR, à Tours, le 14 janvier 2013.

jeudi 10 janvier 2013, par Blandine Perona

La
pratique
humaniste
du
dialogue,
loin
de
se
réduire
aux
usages
formels
du
dialogue
comme
genre
du
discours,
semble
parfois
contaminer
par
capillarité
toute
la
littérature
de
la
Renaissance
;
à
la
suite
des
travaux
de
Mikhail Bakhtine,
on
a
même
pu
tenter
d’en
faire
la
caractéristique
propre
de
cette
littérature
et
peut-être,
à
travers
elle,
la clef
de
l’invention
même
de
la
littérature
moderne.
Il
s’agira
pour
cette
troisième
session
du
séminaire
de
mettre
à l’épreuve
cette
approche
du
dialogisme –
mais
cette
mise
à
l’épreuve
ne
désigne
pas
seulement
l’effort
nécessaire pour
«
tester
»
la
consistance
d’une
thèse.
Elle
implique
aussi
un
effort
pour
penser
ce
dont
le
dialogisme
lui-‐même enregistre
et
tâche
de
restituer
l’expérience
:
au-‐delà
de
la
mise
à
l’épreuve
d’une
approche
théorique,
il
s’agira donc
de
considérer
le
dialogue
lui-‐même
comme
une
épreuve.